Les journées passaient, lentement ,mais surement. C'était la seule explication que j'en tirais du moins c'était ce que je pouvais concevoir. Remarque le mois de décembre était plutôt sympathique, la fin des cours pour les adolescents, pour les adultes, Noel et les premières froideurs mettaient un peu de piment dans leurs journées au travail. Pour moi, c'était aussi bien dans un sens; je pouvais faire des balades avec mes fils toujours accompagné d'un service de sécurité bien sûr. Le jour, où je pourrais sortir sans personne, les poules auront des dents je pense. Mais bon , j'avais fais le choix de rester positive tout le temps et c'était une bonne décision. A quoi bon se morfondre ? A présent j'avais remis ma carrière sur les rails, un nouvel album pour mars et peut être même une nouvelle tournée non ? J'étais beaucoup moins occupé qu'en début d'année, et tant mieux parce que je me sentais fatigué et j'avais besoin de repos. La semaine dernière je suis allé dans un parc d'attraction avec mes fils, ces moments privilégiés avec eux me nourrissent d'amour. C'est un besoin essentiel, une émotion que je dois ressentir pour vivre. Je ne veux plus rien rater de leurs vies, je veux tout partager, leur faire découvrir le monde. J'en avais bientôt finit avec mon ex mari Kevin, une amertume sincère et profonde monter en moi quand j'évoquais son prénom. Tous les souvenirs du passé m'arrivait dans la tête comme un frisbee. Je m'efforçais de ne plus y penser.

Cette matinée s'annonçait pour être une petite journée tranquille, sereine sans doute. Les petits étaient chez ma mère qui venait d'arriver de Kentwood, elle venait passer quelques jours pour voire ses enfants et moi bien évidemment. Je me suis dis "J'ai une journée à moi, qu'est ce que je vais en faire ?". Le téléphone sonna, encore et toujours. Dans cette maison le téléphone sonne toujours, au début ce fut Brett mon assistante et ma meilleure amie. Elle répondit puis, elle s'avança vers moi en me disant que la personne au bout du fil me demandai. Je pris le téléphone, qu'elle ne fut pas ma surprise quand je remarquai qu'il s'agissait de Paul. Cela faisait un petit moment que je ne l'avais pas vu. « Mon dieux, quelle surprise, oui ... je suis libre aujourd'hui (...) Aucun soucis, cet après midi, j'y serais.» Le jeune homme m'avais donné rendez-vous dans un starbuck que j'affectionnais particulièrement.

Je me trouvais dans ma voiture, trois heures s'étaient écoulées. J'étais bientôt arriver à destination. Encore quelques mètres à franchir. Qu'est ce que je me languissais d'être la bas. Au feu rouge, une bande de jeunes en vélos chantaient "Womanizer", je ne savais pas s'ils se foutaient de moi ou si au contraire c'était une preuve d'admiration. Je me contentais d'ignorer en toute simplicité, après tout qu'est ce que j'en ai à faire ? Enfin j'y étais, je me garais devant simplement. J'avais une chance inouïs, la porte du magasin était relativement proche de ma voiture et les paparazzis n'avaient pas pu me prendre beaucoup en photos. Je m'étais habillé d'un pantalon plutôt classe, blanc éclatant. Le haut marron tigré était moulant avec un décolleté plongeant. La coiffure était très sage. Les cheveux descendent avec très peu d'ondulation.

hs : merdique, je me rattrape au prochain poste.